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Fasciite plantaire

Parmi les affections podiatriques, la fasciite plantaire est un trouble qui disparaît généralement avec un traitement conservateur. 95 % des cas de fasciite plantaire sont guérissables, bien que le processus d'amélioration soit graduel et lent. Bien entendu, cela nécessite un examen médical, du repos, de la physiothérapie et d'autres thérapies conservatrices.

Si vous souhaitez savoir en quoi consiste cette lésion du fascia plantaire, nous vous invitons à poursuivre la lecture de cet article jusqu'à la fin. Nous vous montrerons facilement pourquoi cette affection survient et comment vous pouvez la prévenir. Ne manquez pas les questions fréquemment posées sur cette inflammation de la plante du pied.

Définition : Qu'est-ce que la fasciite plantaire ou inflammation du fascia du pied ?

Définition : Qu'est-ce que la fasciite plantaire ou inflammation du fascia du pied ?

L'aponévrosite plantaire est une irritation du tissu conjonctif ou fascia situé sous le pied. Ce tissu épais et fibreux relie l'os calcanéen du talon à la base des orteils. Dans des conditions normales, il structure les tissus, soutient et aide à maintenir la voûte plantaire. Toutefois, en raison d'une surutilisation, d'un surpoids et d'autres facteurs, il a tendance à s'enflammer.

Il en résulte unedouleur aiguë et focalisée au niveau inféro-médial du talon, qui est le symptôme typique de cette lésion. Bien que peu de cas soient graves et qu'il s'agisse d'une affection courante dans la population, elle est invalidante pour le patient car elle l'empêche de faire de l'exercice, de bouger, de marcher ou de rester debout pendant de longues périodes. Si elle n'est pas traitée à temps, elle peut s'aggraver et devenir une maladie chronique susceptible d'entraîner des complications plus graves.

Quelles sont les causes et les facteurs de risque de la fasciite plantaire ?

Quelles sont les causes et les facteurs de risque de la fasciite plantaire ?

Comme on peut s'y attendre, les coureurs, les gymnastes et les footballeurs sont sujets à l'inflammation de leur fascia, mais les sportifs de haut niveau ne sont pas les seuls à être touchés. Au moins 11 % de la population a souffert de fasciite plantaire, et les femmes de plus de 50 ans sont plus susceptibles d'en souffrir.

Mais ce ne sont pas les seuls facteurs, plusieurs causes peuvent être à l'origine de la fasciite plantaire. Examinons-les de plus près :

  • Surmenage des pieds : Les pieds sont des parties du corps relativement petites qui supportent en permanence tout le poids du corps, exercent une force de marche et sont presque en permanence sollicités. Lorsque l'on marche trop, que l'on reste debout trop longtemps ou que l'on adopte une mauvaise position, le fascia gonfle également. Au cours de la phase d'appui de la marche, le fascia plantaire est soumis à des microtraumatismes et à des tractions permanentes, ce qui peut entraîner une inflammation.
  • Troubles de la marche : Lorsque le pied se déplace vers l'intérieur (pronation) pendant la marche, une fasciite plantaire est susceptible de se produire. Celle-ci peut être traitée et diagnostiquée après une étude de l'impact du pied afin d'améliorer la situation clinique du patient.
  • Raccourcissement musculaire : Si un muscle proche de l'articulation du pied est tendu, le fascia en souffrira. L'étirement excessif des muscles peut être dû à des troubles biomécaniques, des tendinites, des contractures ou des maladies rhumatismales.
  • Lesurpoids: Une prise de poids excessive expose les tissus du pied à une surcharge continue. Cette pression supplémentaire fait gonfler facilement le fascia, ce qui augmente les risques d'apparition de la fasciite plantaire.
  • Port de talons : Le port de chaussures à talons entraîne divers troubles de l'appareil locomoteur, dont la fasciite plantaire. Cela est dû à l'exposition exagérée des muscles et des tendons (par exemple le tendon d'Achille) au raccourcissement. En outre, la foulée est modifiée, ce qui augmente la pression exercée sur le fascia.
  • Le port de chaussures inappropriées : Ce ne sont pas seulement les talons hauts qui peuvent causer une blessure au fascia, mais aussi toutes les chaussures qui modifient la foulée. Par exemple, les chaussures trop serrées ou trop lâches ou même celles qui exposent la semelle à une surface très dure.
  • Effectuer un travail exigeant : Toute activité impliquant le soutien du pied ou la propulsion du corps expose le pied à un stress accru. Bien entendu, si le pied n'est pas reposé correctement, les risques de lésions du fascia sont accrus.
  • Entraînement corporel inadéquat : Les programmes d'exercices qui sollicitent le pied en position d'appui prédisposent le pied aux blessures. C'est également le cas lorsqu'il est préjudiciable de commencer une activité physique intensive sans préparation adéquate. Même si le fascia est déjà soumis à un stress et qu'un échauffement complet n'est pas effectué.
  • Déformations anatomiques : Certaines anomalies biomécaniques de l'appareil locomoteur jouent également un rôle dans la fasciite plantaire. C'est le cas, entre autres, des membres inégaux, des épines osseuses, des pieds plats et des pieds creux. Aussi mineures qu'elles puissent paraître, ces anomalies finissent par affecter la structure fasciale continue à long terme.
  • L'âge du patient : Comme les autres tissus du corps, le fascia perd de son élasticité, de sa rigidité et de sa force avec le temps. C'est pourquoi il est fréquent de voir des personnes âgées de 40 à 60 ans atteintes de ce syndrome.
  • Une alimentation inadéquate : Le manque de nutriments dans le corps signifie que les tissus du corps ne fonctionnent pas correctement. C'est pourquoi le fascia peut souffrir si les niveaux de calcium, de magnésium, de collagène et autres sont faibles.

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Principaux symptômes qui nous avertissent que nous avons une inflammation du fascia du pied

Principaux symptômes qui nous avertissent que nous avons une inflammation du fascia du pied

Divers problèmes de santé peuvent survenir dans la région du pied, comme la bursite rétrocalcanéenne ou les épines osseuses, entre autres. Connaître la symptomatologie de la fasciite plantaire permet d'écarter ces problèmes et d'apporter le traitement médical adéquat.

Pour le patient, ces signes sont un signal d'alarme qui l'incite à demander une aide spécialisée :

  • Douleur au talon : En raison du gonflement, les nerfs sont perturbés et une douleur sévère à modérée apparaît, qui se répercute au niveau du talon. Parfois, elle s'étend à tout le bord interne et à la voûte plantaire.
  • Sensibilité accrue : Des picotements et une sensation de brûlure peuvent être ressentis sur la plante du pied. En outre, la zone sera beaucoup plus sensible au toucher lors de la palpation. Cette sensibilité accrue est due à des microlésions des nerfs et des tissus de la région.
  • Inflammation : Lorsque le tissu conjonctif dense s'enflamme à l'intérieur, il y a une augmentation du volume externe. C'est pourquoi toute la plante du pied peut être gonflée à l'extérieur.
  • Augmentation de la température : Toute la plante du pied est susceptible de ressentir une augmentation de la température. Il s'agit d'une conséquence directe du gonflement à l'endroit où l'irrigation sanguine est incorrecte.
  • Difficulté à soutenir le pied : C'est l'un des symptômes les plus courants et les plus récurrents dont souffrent les patients. La plante du pied étant gonflée, il est possible que la douleur ne permette pas un appui correct.

Quels sont les traitements disponibles pour soulager la douleur et guérir la fasciite plantaire ?

Les médecins utilisent l'examen physique et les radiographies comme principaux moyens de diagnostic. Si le diagnostic de fasciite plantaire est positif, il est probable que l'un des traitements suivants sera recommandé.

Thérapies alternatives et complémentaires

Dans ce type de traitement, l'objectif est d'améliorer les symptômes au moyen de différentes techniques. Voir ci-dessous en quoi elles consistent :

  • La thérapie par le chaud et le froid : L'alternance du chaud et du froid a donné des résultats prometteurs dans la réduction des signes inflammatoires. Cette technique consiste à immerger le(s) pied(s) affecté(s) dans de l'eau froide pendant une courte période. Le même processus est ensuite effectué avec de l'eau tiède ou chaude (pas extrême). Les physiothérapeutes conseillent de ne pas dépasser 15 minutes. En outre, les deux températures doivent être contrôlées afin de ne pas provoquer de lacérations et de produire l'effet désiré sur le fascia. Toutes les séances doivent commencer et se terminer par de la chaleur.
  • La thérapie par compression : L'utilisation de vêtements, de bandages ou d'attelles de compression sur l'ensemble de la zone permet d'améliorer l'irrigation sanguine. Cela permet de réduire le gonflement, de soulager le patient et même de réduire la pression sur les voûtes plantaires. Bien que cette thérapie de soutien soit efficace au début du traitement, il n'est pas conseillé de la prolonger trop longtemps. L'utilisation d'attelles pendant la nuit s'est révélée positive au réveil, car la compression qu'elle exerce permet d'éviter que le gonflement interne ne soit excessif et empêche la mobilité le lendemain.
  • La massothérapie : Il existe différents types d'automassages recommandés par les physiothérapeutes. Par exemple, il y en a un qui s'applique à partir d'une position confortable à l'aide des articulations, que l'on amène lentement du talon jusqu'au point de départ des orteils. Les spécialistes recommandent de le faire tous les 5 jours pendant 3 à 5 minutes. Il est également possible de placer le bout des doigts au centre pour effectuer des mouvements de traction profonds de chaque côté de la plante du pied. Il est également possible d'utiliser un instrument cylindrique rotatif pour masser la zone concernée. Il n'est pas nécessaire d'utiliser des huiles ou des crèmes pour ces automassages, mais il est toujours bon de consulter un spécialiste au préalable.
  • Thérapie par acupression : En se basant sur les points de déclenchement ou de pression de l'acupuncture, il est possible d'obtenir un effet analgésique par le biais d'un massage. L'acupression est appliquée par les thérapeutes avec le bout des doigts et une pression légère à modérée. La zone de la voûte plantaire et du talon est massée pour "engourdir" la réponse nerveuse à la douleur. Cette méthode est moins invasive que l'acupuncture, mais doit être discutée avec votre médecin avant de commencer ce type de traitement.
  • Thermothérapie : L'utilisation de la chaleur comme moyen thérapeutique et régénérateur est également valable pour la fasciite plantaire. Tout dépend de l'état de l'inflammation et des recommandations médicales. La thermothérapie comprend différentes pratiques telles que les poches d'eau chaude, les bains de pieds et même l'utilisation de coussins chauffants. Ce traitement stimule les parois capillaires pour une meilleure circulation du sang.
  • Les remèdesnaturels à base de plantes : Par voie topique, de nombreux patients ont constaté des améliorations en réduisant les signes d'inflammation grâce à certaines plantes. Par exemple, le curcuma, le gingembre et le poivre de Cayenne sont souvent utilisés dans ce traitement, mais il faut consulter le médecin traitant pour obtenir son approbation finale. Le gel d'aloe vera appliqué sur la zone externe sans lacération est également bénéfique.
  • Des habitudes de vie saines : Le médecin conseillera une position équilibrée jusqu'à ce qu'une amélioration soit constatée. Par exemple, les exercices physiques doivent être beaucoup plus modérés ou le patient peut être orienté vers un nutritionniste pour perdre du poids tout en faisant de l'exercice. Une alimentation équilibrée et un mode de vie sain amélioreront la situation. En outre, le podologue est susceptible de recommander l'utilisation de semelles orthopédiques ergonomiques. Tous ces aspects sont abordés dans cette thérapie de rééducation.

Compléments nutritionnels

Les nutriments utilisés sous forme de sirops, de liquides, de poudres ou de comprimés en tant que compléments alimentaires sont :

  • Les oméga 3 : Certains compléments alimentaires contiennent des acides gras qui contribuent à réduire l'inflammation, bien que l'organisme ne les produise pas, il est possible de les incorporer par le biais de l'alimentation. Les oméga 3 se trouvent dans le poisson, les noix et d'autres aliments.
  • Complexe de vitamines B : cet ensemble de 8 vitamines est utilisé pour fournir un effet analgésique naturel. Il comprend la cobalamine, la thiamine, la riboflavine, la niacine, l'acide pantothénique et la pyroxène, entre autres. Ils sont très utiles, avec des résultats prouvés, pour combattre la douleur associée aux lésions du fascia.
  • Calcium et magnésium : Le calcium est généralement obtenu à partir des produits laitiers, de certains légumes et du poisson. Cependant, chez certaines personnes, les suppléments de calcium apportent la quantité qui n'est pas naturellement absorbée par l'organisme. Il est souvent associé au magnésium (autre élément nécessaire à l'organisme). Ces éléments peuvent éventuellement prévenir le développement des épines calcanéennes. Par ailleurs, il est important de noter que ces substances peuvent interagir avec vos médicaments.

Traitements de physiothérapie

Les thérapies de rééducation les plus couramment utilisées pour ce type d'affection sont les suivantes :

  • Exercices d'étirement et de renforcement : Après une fasciite plantaire, différents ensembles de tissus doivent retrouver l'élasticité et la force qu'ils ont perdues. Grâce à des étirements répétitifs, les muscles retrouvent progressivement leur force, tandis que les exercices de tonification et d'étirement provoquent une isométrie excentrique.
  • Libération myofasciale : Également appelée thérapie myofasciale des points de déclenchement. Elle vise à maintenir ou à ramener le fascia à un état optimal au moyen de certaines pressions ou de certains mouvements, généralement appliqués à l'ensemble du corps, afin de relâcher les tensions dans le fascia et de rétablir ainsi la mobilité du patient.
  • Les ultrasons : Les ultrasons sont l'un des moyens physiothérapeutiques les plus utilisés pour soigner le tissu conjonctif grâce à l'énergie sonore. Ces vibrations mécaniques sont transmises à l'extérieur du corps par différents appareils. Les thérapeutes d'aujourd'hui ont tendance à préférer les appareils à énergie pulsée.
  • Thérapie extracorporelle par ondes de choc : Également connue sous l'acronyme ESWT, il s'agit d'un traitement thérapeutique non invasif largement utilisé pour la fasciite plantaire. Son avantage par rapport aux autres traitements est qu'il ne nécessite pas d'immobilisation ni de modification des habitudes du patient.
  • PEM : La microélectrolyse percutanée (PEM) utilise un courant galvanique pour produire une réponse inflammatoire régulée. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, la stimulation déclenche une réponse naturelle de récupération. Les effets vasodilatateurs sont momentanés, puisqu'ils disparaissent au bout d'une semaine.
  • Thérapie au laser de haute intensité: La thérapie au laser de haute intensité agit sur les membranes cellulaires en utilisant la biostimulation au moyen d'un laser de haute puissance qui pénètre davantage dans les tissus. C'est le seul moyen d'obtenir une réponse plus efficace selon l'avis de nombreux spécialistes.
  • L'hydrothérapie : Il s'agit d'une forme de thérapie très large qui englobe différentes utilisations de l'eau. Elle agit comme un agent réparateur, thérapeutique et surtout pour restaurer la mobilité. Elle est également utilisée pour soulager, améliorer l'équilibre, réduire l'enflure, entre autres. Parmi les méthodes les plus recommandées par les thérapeutes pour cette pathologie, on trouve le bassin thérapeutique, bien que les bains à remous constituent une autre alternative.
  • Hyperthermie de contact ou tecarthérapie : Cette méthode utilise les ondes radio comme moyen d'électrothérapie pour régénérer les tissus affectés. Ces ondes de longue portée sont envoyées dans le corps par l'intermédiaire d'accessoires externes. Dans cette technique, il existe une modalité résistive et une modalité capacitive, selon le cas. Elle est généralement appelée TECAR.
  • Mécanothérapie : Ce traitement utilise des exercices de tonification et d'étirement en combinaison avec d'autres méthodes. Par exemple, les exercices de proprioception, la restauration de l'équilibre et l'entraînement à une démarche correcte sont quelques-unes des techniques utilisées dans cette thérapie.

Les médicaments

La thérapie pharmacologique utilise les médicaments suivants pour traiter la lésion du fascia :

  • AINS : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens font partie du traitement conservateur de la fasciite plantaire. Selon le cas, seuls l'ibuprofène, le diclofénac (potassique ou sodique) et le kétoprofène peuvent être prescrits par le médecin. Ces médicaments ont des effets non seulement anti-inflammatoires mais aussi analgésiques.
  • Injections locales de stéroïdes : La cortisone possède une forte propriété anti-inflammatoire. C'est pourquoi elle est souvent recommandée par les médecins et placée dans les cas d'inflammation du fascia, ce qui réduit le gonflement des ligaments environnants et apporte un soulagement. Ils sont réservés à des cas très spécifiques où l'étape suivante, s'ils ne fonctionnent pas, est la chirurgie.
  • PRP : le plasma riche en plaquettes, ou PRP, est une méthode de régénération préventive très utile qui donne des résultats favorables dans les troubles associés tels que l'épine calcanéenne et la tendinite.
  • Toxine botulique de type A : elle est appliquée par infiltration pour une plus grande précision. Cette substance permet d'inhiber la libération d'acétylcholine et de neurotransmetteurs afin de réduire les contractions musculaires. Elle a des effets relaxants, thérapeutiques et analgésiques en soulageant les spasmes douloureux.

Il convient de garder à l'esprit que le traitement médicamenteux doit être guidé et conseillé par le médecin. L'automédication n'est pas recommandée car elle pourrait causer des dommages irréparables.

Chirurgie

Cette technique ne peut être appliquée que dans certains cas chroniques où le traitement conservateur est insuffisant. Sous anesthésie locale, une incision est pratiquée pour couper le fascia plantaire, bien qu'une certaine douleur post-chirurgicale puisse survenir après l'opération. Néanmoins, dans certains cas, il convient de permettre l'étirement et de restaurer la mobilité. Un autre effet secondaire peut être l'apparition de pieds plats.

Quelles sont les méthodes de prévention les plus efficaces contre la fasciite plantaire ?

Quelles sont les méthodes de prévention les plus efficaces contre la fasciite plantaire ?

Bien que la plupart des individus souffrent d'une fasciite plantaire à un moment ou à un autre de leur vie, il est possible de la prévenir.

  • Utiliser des chaussures appropriées : Toutes les chaussures doivent être ergonomiques et adaptées à l'anatomie du pied, sans être trop serrées ou trop lâches. La personne doit donc se sentir à l'aise.
  • S'étirer et s'échauffer : Avant d'effectuer un exercice, il est important de réaliser des étirements complets. Ce type d'activité doit durer au moins 15 à 20 minutes afin d'adapter les tissus à l'action à réaliser.
  • Maintenir l'équilibre dans les positions du corps : Le maintien d'une posture musculaire saine est nécessaire pour éviter la fasciite plantaire ; en outre, il est conseillé d'alterner les positions. Le corps a besoin de bouger, mais aussi de se reposer (en position assise, allongée ou debout), afin de ne pas solliciter les systèmes biomécaniques.
  • Manger équilibré : Parallèlement à l'exercice physique, une alimentation équilibrée permet d'éviter l'obésité. Il est possible d'intégrer certains aliments riches en calcium, en vitamine D, en protéines et en sels minéraux. Avec l'aide d'un nutritionniste, il est possible de perdre du poids, si les médecins le jugent nécessaire.
  • Exercice régulier et équilibré : L'exercice régulier contre la sédentarité prévient le surpoids et maintient l'équilibre de l'ensemble du système articulaire, en particulier des pieds. Les risques de fasciite plantaire sont donc moindres.
  • Éviter les exercices extrêmes : Contrairement à l'exercice physique sain, certaines routines ou certains sports sollicitent davantage le corps parce qu'ils obligent à placer le pied dans des positions inconfortables. Ils peuvent même entraîner une surcharge de poids. Le fait de laisser de côté ce type d'activités extrêmes diminue la probabilité de survenue d'une lésion du fascia.

F.A.Q : Foire aux questions

Découvrez les questions les plus fréquemment posées sur la fasciite plantaire :

Comment savoir si j'ai une aponévrosite plantaire sur la plante du pied ?

Il est possible de suspecter la présence de la maladie en cas d'inflammation de la plante du pied, de rougeur, de picotement et de chaleur. Une douleur aiguë au talon, surtout au réveil, est un signe clair de la nécessité d'un examen médical.

C'est le spécialiste de la santé qui est habilité à diagnostiquer la fasciite plantaire. Il arrive à cette conclusion par la palpation et l'examen des antécédents médicaux du patient. Mais les moyens de diagnostic les plus précis sont les examens radiologiques.

Où a-t-on mal en cas de fasciite plantaire ?

Bien que toute la plante du pied puisse être douloureuse, la douleur s'intensifie dans la région interne du talon. Plus précisément dans la zone tubéreuse où le fascia s'attache à l'os calcanéen (c'est-à-dire la partie de la plante du pied située près du talon). Avec le temps, la douleur peut s'étendre à la voûte plantaire et couvrir toute la base du pied.

Elle augmente le matin en raison d'un raccourcissement au repos, en particulier lors de la première pose des pieds sur le sol, ainsi qu'après avoir commencé à marcher après une période de repos. Elle augmente également lors de la marche, du jogging, des étirements ou de l'exercice.

Quel médecin spécialiste traite la fasciite plantaire ?

Lorsque le médecin généraliste suspecte un trouble ou une anomalie de l'anatomie du pied, il adresse son patient à un podologue. Ce dernier est spécialement formé pour traiter toutes sortes d'affections du pied. Toutefois, c'est le médecin de premier recours ou le médecin généraliste qui détecte en premier la fasciite plantaire.

Combien de temps faut-il pour que la fasciite plantaire guérisse seule ?

Letemps de guérison peut dépasser deux ans sans traitement dans les cas très favorables. Même sous traitement, elle a la particularité d'évoluer progressivement vers une amélioration complète. Pour cette raison, il n'est pas conseillé d'arrêter les soins médicaux.

Il faut surtout garder à l'esprit qu'une poursuite de l'inflammation (fasciite plantaire chronique) peut entraîner des complications. Par exemple, des douleurs au genou, des bursites et des épines osseuses, entre autres. Un cas aigu mal traité peut évoluer vers une fasciose plantaire ou une fasciite chronique.

Comment soulager naturellement la douleur de la fasciite plantaire ?

Le repos est un moyen naturel pour le corps de guérir. De plus, l'application de froid sur les pieds pendant 10 à 15 minutes produit un effet anti-inflammatoire naturel. La thermothérapie peut également apporter une vasodilatation essentielle au soulagement. Certains massages guidés par un thérapeute peuvent également réduire de manière significative la sensation douloureuse.

Ces actions activent la circulation, diminuent la tension dans les muscles et libèrent le corps de la pression. Il est également possible d'essayer des substances naturelles telles que les sels d'Epsom, le curcuma ou le gingembre en application topique. Les gels à l'aloe vera se sont également révélés utiles pour soulager l'inflammation. Tous ces produits doivent être appliqués sous contrôle médical.

Est-il bon de marcher en cas de douleur au pied due à une fasciite plantaire ou vaut-il mieux se reposer ?

Lorsque le fascia plantaire est sollicité par la douleur et le gonflement , il est préférable de le laisser au repos. S'il continue à être poussé à la limite, l'état s'aggravera. L'immobilisation n'est peut-être pas nécessaire dans tous les cas, mais l'arrêt d'une activité intensive.

Au début, il est conseillé de se reposer le plus longtemps possible. Au fil des jours, parallèlement au traitement, des thérapies d'étirement et de renforcement peuvent être appliquées. Cela permettra d'améliorer progressivement la mobilité sans douleur. D'une manière ou d'une autre, il est important de suivre les conseils médicaux individuels à cet égard.

Combien de jours de repos sont recommandés pour guérir la fasciite plantaire ?

Le tissu fibreux étant irrité , il est nécessaire de cesser toute activité normale pendant au moins une semaine. Le fascia disposera ainsi du temps nécessaire à sa guérison et à son dégonflement. Toutefois, c'est le médecin podologue qui détermine la durée du repos dans chaque cas.

Les étirements sont-ils recommandés pour traiter l'aponévrosite plantaire ?

Oui, après la période de repos nécessaire, les étirements permettent de s'attaquer à la racine du problème. Une fois que l'inflammation s'est calmée, il est nécessaire que le tissu retrouve son élasticité et sa force du fait qu'il est contracté. Les étirements permettent donc de relâcher les tensions accumulées.

Quelles sont les différences entre la fasciite plantaire et l'épine calcanéenne ?

Une épine calcanéenne est une excroissance anormale de l'os du talon qui provoque des douleurs. La fasciite plantaire, quant à elle, est une irritation du fascia de la plante du pied due à diverses causes. Cette dernière provoque, avec le temps, des micro ruptures qui se calcifient et conduisent à l'apparition d'épines osseuses.

Lafasciite plantaire n'est pas toujours accompagnée d'une épine calcanéenne. Bien sûr, il s'agit de pathologies liées qui ont des symptomatologies et des traitements similaires. Cependant, c'est l'anomalie de l'aponévrose qui provoque ce type de calcification douloureuse.

Comment réaliser un bandage du pied pour traiter la fasciite plantaire ?

La première chose à savoir est que vous devez disposer de tout le matériel nécessaire, y compris un bloc de fixation, du papier de protection, de la mousse de faible densité et des ciseaux Lister ou des ciseaux à becs de canard. Il faut également prévoir un spray adhésif, des compresses, du ruban adhésif, un pré-bandage et une solution de nettoyage. Ce bandage adhésif stimule la régénération sans entraver la mobilité.

L'objectif est de couvrir l'ensemble de la zone affectée avec plusieurs couches de bandage superposées. Il faut d'abord entourer la zone métatarsienne, puis le talon avec un bandage croisé le long de la semelle. Une fois cette étape terminée, il faut couvrir les côtés du pied et placer plusieurs bandes de bandage pour couvrir l'aponévrose. Enfin, la procédure est répétée avec le bandage une, deux, voire trois fois.

Ceprocessus doit être effectué par un physiothérapeute afin d'obtenir une pression adéquate et de ne pas briser les parois capillaires. Il s'agit également d'une méthode d'apprentissage pour le patient en vue d'un bandage ultérieur.

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