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Blessures dues à l'escalade

De nos jours, l'escalade a gagné de nouveaux adeptes car c'est un sport qui est très lié à la nature. Bien qu'il s'agisse d'un sport très exigeant physiquement et mentalement, il est considéré comme une discipline à risque modéré. Ce sport concentre tous ses efforts sur les membres supérieurs, qui sont la zone la plus blessée.

En général, les blessures liées à l'escalade sont dues à une surutilisation et, dans une moindre mesure, à des traumatismes au niveau des articulations. C'est pourquoi nous voulons vous en parler afin que vous appreniez à les prévenir et à les traiter avec la thérapie RICE et d'autres thérapies alternatives. Rejoignez-nous pour les découvrir !

Quels sont les types de blessures les plus courants en escalade ?

L'escalade implique une série de mouvements qui demandent un effort important au niveau des épaules, des bras et des jambes. En raison de la nature de ces mouvements, un surmenage ou un traumatisme des membres supérieurs et des genoux se produit. L'effort et la difficulté sont plus importants au niveau des épaules, tandis que les poignets, les mains et les doigts concentrent l'ensemble du poids du corps.

Les blessures les plus fréquentes dans ce sport sont

les lésions SLAP

La lésion SLAP est considérée comme une lésion très fréquente chez les grimpeurs. Elle implique une déchirure partielle ou totale de la roue glénoïde ou du labrum fibrocartilagineux. En escalade, elle se produit lorsque les athlètes restent suspendus à un bras lors d'une chute ou d'un glissement de pied , en raison d'une glissade avec le bras en hyperextension. L'athlète ressent alors une douleur diffuse au niveau de la face antéro-supérieure de l'épaule, une difficulté à lever le bras et une instabilité, des claquements et une perte considérable de force musculaire.

Ruptures et tendinites de la coiffe des rotateurs

Il s'agit de deux lésions très fréquentes chez les grimpeurs, dues à des mouvements brusques qui entraînent un déplacement de la tête humérale. Elles sont dues aux mouvements répétitifs générés par l'escalade et provoquent une inflammation et des micro-déchirures des fibres tendineuses. Elles provoquent une douleur intense à l'épaule, une incapacité à lever le bras au-dessus de la tête et un claquement de l'articulation. Elles s'accompagnent souvent de lésions de la partie longue du biceps brachial et de luxations.

Luxation ou déboîtement de l'épaule

Elles sont très fréquentes chez les grimpeurs débutants ou chez ceux qui n'ont pas un développement suffisant des muscles et des tendons qui composent cette articulation. Le manque de condition physique entraîne une instabilité au niveau de l'épaule, provoquant un déplacement partiel ou total de la tête humérale. En cas de luxation de l'épaule, on observe une douleur intense, une déformation, une incapacité à bouger le bras et, dans de nombreux cas, un gonflement. La douleur s'atténue considérablement lorsque la tête humérale reprend sa position.

Blessures du biceps

Le muscle biceps brachial fait partie de la structure de l'articulation du bras. Il est chargé de contribuer à la mobilisation de l'épaule, à la rotation de l'avant-bras et à la flexion du coude. Les déchirures et tendinites au niveau du muscle biceps brachial sont très fréquentes chez les grimpeurs, surtout dans sa partie longue. Elles sont également dues à la surcharge générée par les mouvements répétitifs effectués lors de l'escalade. Dans certains cas, le grimpeur ressent une douleur très intense au niveau de la partie antérieure du bras. Il peut également ressentir un gonflement, une limitation de l'élévation du bras, de la rotation et de la flexion de l'avant-bras.

Bursite sous-acromiale

Labursite sous-acromiale est une inflammation au niveau de la bourse qui entoure ou enveloppe les tendons et les ligaments de la coiffe des rotateurs de l'épaule. Sa fonction principale est de protéger les tendons situés sous l'acromion des frottements lors des mouvements.

L'inflammation est secondaire à un microtraumatisme ou à une surcharge de l'articulation lors de mouvements brusques au-dessus de la tête. Elle provoque un élargissement de la bourse, un gonflement, une douleur légère et une hypersensibilité au toucher. La douleur peut s'intensifier lors de mouvements d'abduction ou d'élévation du bras.

Lésion de la poulie du doigt

Les doigts des grimpeurs développent des adaptations et des capacités élevées en raison des exigences et des différentes charges générées par l'escalade. Le système de poulie des doigts n'échappe pas à cette réalité, car il subit des contraintes excessives et une détérioration. Ces lésions sont causées par le fait de tenir ou de saisir avec les doigts arqués, en supportant le poids du corps pendant l'escalade. La personne ressent une douleur intense au niveau de la face inférieure du doigt blessé, accompagnée d'un gonflement et d'une limitation des mouvements.

Déchirure du complexe fibrocartilagineux triangulaire

Le complexe fibrocartilagineux triangulaire est considéré comme un élément structurel très important dans la stabilisation de l'articulation radio-ulnaire distale. Il comprend un ensemble d'os et de ligaments qui assurent les mouvements de soutien et de préhension si importants dans l'escalade.

La principale cause de déchirure du complexe fibrocartilagineux triangulaire chez les grimpeurs est due à un traumatisme direct du poignet ou à une surcharge. Elle est également très fréquente dans les positions de préhension inversées qui génèrent des contraintes mécaniques. La douleur sera accentuée par les positions de préhension et d'appui au niveau du poignet, avec une raideur et une sensation d'instabilité.

Tensions des tendons fléchisseurs des doigts

Les tendons fléchisseurs des doigts sont responsables de la répartition de la force entre la paume de la main et les doigts. Cela génère le mouvement de flexion, notamment lors des mouvements de préhension. Les tendons fléchisseurs des doigts sont sollicités chez les grimpeurs en cas de charges excessives et soudaines, en particulier lorsqu'ils glissent. Cette tension est causée par l'extension des doigts, qui, bien que plus sûre, peut entraîner des blessures graves. Les symptômes les plus courants sont une douleur, un gonflement et une limitation de la flexion des doigts.

Entorse des ligaments collatéraux des doigts

Les ligaments collatéraux des doigts sont les principales structures de maintien de cette articulation. Ils participent à la flexion-extension et à la stabilisation de l'articulation interphalangienne des doigts. Elle est causée par un traumatisme ou une surutilisation impliquant des mouvements latéraux très énergiques. Le grimpeur ressent une augmentation de volume et une limitation fonctionnelle dans l'exécution de ses activités. Dans les cas les plus graves, on observe des ecchymoses et une impotence fonctionnelle totale.

Ténosynovite

La ténosynovite est la blessure la plus fréquente chez les grimpeurs en raison de la sollicitation répétitive des poignets et des mains. Elle consiste en une inflammation chronique de la gaine des tendons du poignet ou des tendons fléchisseurs. Les grimpeurs ont tendance à effectuer des mouvements incorrects qui entraînent des blessures de surutilisation.

Celles-ci peuvent entraîner des douleurs légères à modérées au niveau de la paume ou du poignet. Elles s'accompagnent souvent d'une incapacité à effectuer des mouvements non naturels ou des prises extrêmes qui provoquent d'autres douleurs.

Déchirure méniscale

Le genou est l'une des structures les plus nécessaires en escalade car il permet la flexion et l'extension des jambes. À l'intérieur du genou se trouvent les ménisques, qui sont une sorte de coussin qui amortit l'impact des mouvements. Dans ce sport, les genoux sont souvent surchargés de poids, ce qui les oblige à effectuer des mouvements de torsion soudains. L'athlète ressent alors une douleur intense, une augmentation du volume du genou, une raideur articulaire qui limite les mouvements de l'articulation.

Entorse du genou

Le genou est constitué d'une série de ligaments qui le soutiennent, notamment dans les mouvements d'extension, de flexion et de latéralité. Les mouvements tels que les crochets intenses du genou entraînent souvent une tension des ligaments et une entorse subséquente. Les ligaments collatéraux et le ligament croisé antérieur sont alors touchés. Selon le degré de l'entorse, des symptômes légers ou graves peuvent apparaître au niveau de l'articulation. Parmi les plus courants, on trouve un gonflement, une douleur légère à modérée et une instabilité du genou.

Luxation de la rotule

La luxation ou le déboîtement de la rotule est l'une des blessures les plus courantes et les plus préoccupantes chez les grimpeurs. La rotule est l'os triangulaire qui s'insère dans l'articulation du fémur et du tibia. Sa fonction principale est d'assurer la stabilité de cette articulation afin que la personne puisse fléchir ou étendre la jambe. La luxation est causée par des coups directs, des mouvements brusques, des chutes avec torsion forcée de la jambe. Cette blessure peut entraîner une douleur intense, un gonflement, une raideur et une limitation de certains mouvements.

Bursite du genou

Labourse prérotulienne est la plus sujette à l'inflammation, bien que les autres bourses rotuliennes puissent également s'enflammer. Dans la pratique de l'escalade, cela se produit en raison de la surcharge des mouvements au niveau du genou et de certains traumatismes. Cette lésion provoque une hypertrophie du genou, une rougeur, une douleur intense et une impotence fonctionnelle.

Fractures de la main ou des doigts

Lesfractures de la main ou des doigts sont les blessures les plus graves pour les grimpeurs car elles entraînent l'impossibilité de pratiquer le sport. Bien qu'il s'agisse des blessures les plus graves, elles ne sont heureusement pas les plus fréquentes, puisqu'elles ne représentent que 17 % de l'ensemble des blessures. Elles sont causées par des traumatismes graves ou des chutes qui entraînent une rupture partielle ou totale des os de la main.

Le stress ou la surcharge du poignet, de la main et des doigts est un facteur de risque. Le signe caractéristique des fractures est une douleur intense et une augmentation immédiate du volume. Elle s'accompagne généralement d'une impotence fonctionnelle totale ou partielle et parfois d'hématomes.

Fractures du genou

Les os de la jambe tels que le fémur, le tibia, le péroné et la rotule n'échappent pas aux fractures en escalade. Bien que la plupart d'entre eux soient des os larges et solides, tout traumatisme ou mouvement excessif peut les fracturer. En général, le mécanisme de ces blessures est dû à des chutes. Les fractures se manifestent par de grandes déformations de la zone touchée, une douleur intense, une augmentation du volume, une impotence fonctionnelle et des craquements d'os.

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Comment prévenir les blessures lors de l'escalade ou des sports de montagne ?

Comment prévenir les blessures lors de l'escalade ou des sports de montagne ?

L'escalade est un sport qui implique un effort et une concentration maximums et qui demande au corps une adaptation musculaire progressive à sa pratique. S'il est vrai que cette réponse adaptative entraîne des blessures, il existe plusieurs techniques pour les prévenir :

L'échauffement

L'échauffement, quel que soit le sport pratiqué, est essentiel pour éviter les blessures musculaires, tendineuses, ligamentaires et articulaires. Il s'agit d'une série d'exercices qui augmentent la température des muscles pour les préparer à l'intensité des mouvements. Cela améliore considérablement la condition physique, la coordination, l'équilibre et les performances des athlètes.

La bonne façon de s'échauffer pour l'escalade est de le faire pendant environ 15 minutes, comme suit :

  • Mobilisation des articulations: Idéalement, l'athlète devrait suivre un ordre dans la mobilisation des articulations, qui peut être ascendant ou descendant. L'important est de n'oublier aucune articulation. Les mouvements de rotation peuvent être effectués sur toutes les articulations, l'idéal étant d'essayer de faire de grands cercles dans les deux sens.
  • Etirements dynamiques: Ce type d'étirements améliore la mobilité, augmente la température corporelle et améliore les performances. L'idée est de réveiller les groupes musculaires, en particulier le dos, les épaules, les bras et les jambes. Dans ce cas, une position fixe de plus de 4 à 5 secondes n'est pas recommandée.
  • Exercices correctifs: Il est important de se concentrer sur les muscles des épaules, des jambes et des mains. Ces exercices permettent de renforcer les muscles et d'augmenter l'amplitude des mouvements.

Se rafraîchir

Après une séance intense de mouvements d'escalade, il est nécessaire de ramener l'ensemble du corps au calme. Pour ce faire, il faut diminuer l'intensité des mouvements afin de réduire le rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et la tension musculaire.

La bonne façon de procéder consiste à.. :

  • Lesétirements statiques: Ce type d'exercice permet une meilleure relaxation des muscles et doit concerner les épaules, le dos, les bras et les jambes. La position d'étirement doit être maintenue pendant au moins 10 à 15 secondes afin de réduire le risque de contraction et de blessure.

L'équipement adéquat

L'escalade a besoin de quelques éléments de base pour être à la fois amusante et très sûre. Il est important de disposer de cet équipement, mais il est également nécessaire d'être accompagné par des professionnels.

Voici les accessoires les plus importants pour l'escalade :

  • Lecasque: Il est nécessaire de choisir un casque homologué pour l'escalade, doté d'un système de suspension réglable et d'une ventilation. Il doit être porté par le grimpeur et son partenaire d'escalade. Il est essentiel de protéger la tête de tout objet tombant d'en haut.
  • Harnais: Il s'agit d'un des éléments de sécurité les plus importants, en plus du casque, car il permet d'attacher le grimpeur à la corde. Il convient d'en choisir un qui soit à la fois confortable et performant.
  • Chaussures d'escalade : Elles sont considérées comme les chaussures spéciales pour les grimpeurs, car elles sont dotées d'une semelle antidérapante qui assure la traction sur les rochers. Il est important de les choisir bien adaptées aux pieds de chat, d'éviter de les mouiller et de les utiliser comme des chaussures normales.
  • Mousquetons: Il s'agit de la structure de sécurité qui permet d'ancrer de nombreux objets au harnais. Il est important d'en avoir au moins 3 sur le harnais pour la gestion des descentes, comme l'assurage, le montage des relais et des rappels, etc.
  • Sac à magnésium: Il s'agit d'un petit sac très utile pour transporter du magnésium de manière très pratique pendant l'ascension. N'oubliez pas que, bien que le magnésium soit très utile pour imprégner les mains et absorber la transpiration, il doit être évité autant que possible.
  • Corde à simple : Elles sont disponibles en différents matériaux et tailles. Cependant, il est important de choisir une corde dynamique en nylon tressé, composée d'une âme protégée par une gaine. Elle doit également avoir le double de la distance que vous souhaitez parcourir.
  • Relais express: Il s'agit d'un autre élément de sécurité composé de deux mousquetons, l'un droit et l'autre courbe, sans linguet de sécurité, reliés par une sangle. Ils sont utilisés comme points d'ancrage sur la corde qui parcourt la voie, plus elle est longue, plus l'assurage express est nécessaire.
  • Dispositifs d'assurage automatique: C'est l'un des éléments de sécurité les plus nécessaires en escalade. Ils sont utilisés par le partenaire qui assure et sont chargés de bloquer la corde en cas de chute.

Nutrition et hydratation

Dans les sports de montagne, il est nécessaire de maintenir une bonne nutrition pour garantir des performances adéquates. Les grimpeurs ont des besoins caloriques élevés en raison des exigences de leur sport. Toutefois, le calcul des calories dépend des conditions environnementales et climatiques dans lesquelles se déroule l'escalade.

Voici quelques recommandations en matière de nutrition avant, pendant et après l'escalade :

  • Jours précédant l'escalade : Il est conseillé de suivre un schéma alimentaire 3 jours avant l'activité d'escalade. En outre, il convient de suivre un régime riche en hydrates de carbone et en protéines et pauvre en graisses. Vous devez prendre entre 3 et 5 repas par jour pour garantir une bonne réserve de glycogène dans le foie.
  • Dîner la veille de l'ascension: Le dîner de ce jour doit être riche en glucides, en particulier ceux qui sont plus longs à digérer. Il s'agit par exemple de riz, de pommes de terre, de légumes secs, de pain et de pâtes. Ces aliments doivent être accompagnés d'une bonne portion de protéines, qui peuvent être de la viande, du poulet ou du poisson.
  • Petit-déjeuner le jour de l'ascension: C'est l'un des repas les plus importants, car il permet de rompre le jeûne. Il est recommandé de prendre un petit-déjeuner léger composé de café, de jus de fruits, de yaourt ou de fruits secs.
  • Alimentation pendant l'ascension : Il est important d'avoir des aliments riches en énergie, peu volumineux et légers. L'idéal est d'avoir des barres énergétiques qui permettent un apport adéquat en glucose.
  • Alimentation après l'ascension: À ce stade, le corps est très fatigué et le grimpeur n'a probablement pas très faim. Si c'est le cas, vous pouvez attendre d'avoir faim pour prendre un repas de récupération. Ce repas doit être riche en glucides et pauvre en protéines animales.

L'hydratation est un point clé pour prévenir la décompensation et les blessures. Les grimpeurs doivent maintenir une hydratation régulière d'environ 3 litres par jour.

L'essentiel est de boire beaucoup d'eau dans les jours qui précèdent et pendant l'ascension, soit environ 4 litres par jour. Les boissons énergétiques, isotoniques et à base de sels minéraux doivent être incluses pour assurer une bonne réalimentation en eau et en électrolytes.

Forme physique

L'escalade est un sport qui défie la gravité. C'est pourquoi les athlètes doivent être conscients de la force qu'ils doivent appliquer dans leur pratique. Une préparation physique et mentale correcte, impliquant le développement de certains groupes musculaires, est nécessaire pour éviter les blessures.

Lesgrimpeurs cherchent à avoir le poids corporel le plus faible possible avec la plus grande force possible, ce qui est réalisé en alternant des phases d'entraînement de force maximale avec un entraînement d'endurance, afin d'améliorer les deux capacités physiques. Un entraînement technique approprié garantit une exécution correcte des mouvements sans risque de blessure.

Thérapies de récupération

Les thérapies de récupération sont considérées comme un ensemble de techniques utilisées pour prévenir les blessures sportives. Elles permettent une récupération adéquate des tissus du corps, en particulier après un entraînement intense:

  • Lemassage sportif: Il s'agit d'une série de massages axés sur le soulagement des surcharges, considérés comme l'une des techniques les plus efficaces dans la plupart des cas. Les massages améliorent la circulation sanguine et débarrassent l'organisme des substances toxiques à l'origine de l'inflammation.
  • Utilisation de thérapies par le chaud et le froid : L'utilisation de thérapies par contraste chaudes et froides favorise une meilleure circulation sanguine. Cela permet une réparation plus rapide des tissus et réduit le risque de blessures dues à la surutilisation.
  • Utilisation de vêtements de compression: Les vêtements de compression peuvent être portés pendant l'entraînement pour permettre une meilleure adaptation des tissus et éviter les blessures. En outre, la compression assure un meilleur retour veineux et une circulation sanguine adéquate dans les tissus.
  • Utilisation dethérapies d'acupression: Cette thérapie comprend une série de techniques de pression des doigts basées sur l'acupuncture. Elle consiste à exercer une pression sur les points douloureux afin de libérer l'énergie accumulée. On obtient ainsi une récupération énergétique et donc physique de l'organisme.
  • Utilisation de la thermothérapie et de la cryothérapie: La thermothérapie est une excellente technique pour aider à soulager les tensions musculaires en détendant les tissus. La cryothérapie, quant à elle, est utilisée pour réduire l'inflammation des muscles et les douleurs post-entraînement.

Comment appliquer la thérapie RICE pour traiter les blessures en escalade ?

Comment appliquer la thérapie RICE pour traiter les blessures de premier secours en escalade ?

L'escalade est un sport qui se pratique souvent en milieu naturel. Lorsqu'une blessure importante est subie dans ces environnements, il est idéal d'appliquer des techniques de premiers secours telles que la thérapie RICE. Il s'agit d'une série d'étapes destinées à éviter que les blessures ne se compliquent. La thérapie RICE a été actualisée par la thérapie PRICE.

Si vous vous trouvez dans une situation de détresse, suivez les étapes ci-dessous :

  • Protection: En cas de blessure pendant l'escalade, la meilleure chose à faire est de protéger la zone touchée. Vous éviterez ainsi que la blessure ne s'aggrave et ne se complique. Il est important d'utiliser tout type d'immobilisation, comme des bandages fonctionnels, des orthèses ou tout autre support articulaire.
  • Repos: il est préférable d'entamer une période de repos relatif de 24 à 48 heures. Il est important de ne pas dépasser ce délai afin d'éviter l'apparition d'une raideur au niveau de la zone blessée. Le repos implique d'éviter les mouvements actifs qui compromettent la zone lésée mais permet la mobilisation du reste des structures.
  • Glace: il s'agit d'appliquer de la glace sur la zone blessée pour réduire la douleur et l'inflammation. Toutefois, il faut éviter de la placer directement sur la peau pour éviter les brûlures par le froid. Les temps d'exposition sont de 20 minutes toutes les 2 heures pendant 48 à 72 heures.
  • Compression: La compression à l'aide d'un bandage élastique permet de limiter l'apparition d'œdèmes et d'hémorragies au niveau des tissus. Cependant, il faut être prudent lors de l'application du bandage de compression afin de ne pas trop comprimer la circulation sanguine. Il est préférable que le bandage élastique permette aux doigts de glisser facilement en dessous.
  • Élévation : Enfin, n'oubliez pas de surélever la zone touchée afin de réduire davantage l'œdème et la douleur. Il est préférable de surélever la zone touchée de 30 cm au-dessus du niveau du cœur pour assurer un meilleur retour veineux.

Quand faut-il consulter un spécialiste pour le traitement des blessures chez les grimpeurs ou les alpinistes ?

Ilest important que les alpinistes sachent reconnaître les signes d'alerte du corps pour déterminer si une blessure nécessite une évaluation par un spécialiste. Dans le cas de blessures aiguës et graves, les signes d'alerte sont les suivants :

  • Douleur intense: La douleur intense doit être instantanée au moment de la blessure. Selon son intensité, elle peut provoquer des vertiges, des sueurs, voire une hypotension.
  • Augmentation du volume: Les blessures graves telles que les fractures ou les ruptures de ligaments, de muscles et de tendons entraînent rapidement une augmentation significative du volume. En cas d'augmentation instantanée du volume, il convient de consulter un spécialiste.
  • Instabilité articulaire: Toute blessure entraînant une instabilité articulaire doit être évaluée d'urgence par un médecin.
  • Incapacité à effectuer des mouvements: Il est important de souligner qu'il ne s'agit pas d'une limitation de certains mouvements, mais d'une impossibilité totale de bouger la zone lésée.

Les lésions chroniques ont tendance à évoluer plus lentement :

  • Douleur continue: S'il s'agit d'une douleur continue qui ne s'améliore pas. Elle peut parfois disparaître au cours des premières heures de la journée, mais s'aggravera avec l'activité. Dans de nombreux cas, la douleur interfère avec la vie quotidienne et empêche de dormir.
  • Bombement: Si le gonflement ne s'améliore pas avec le temps et ne répond pas à certaines mesures physiques anti-inflammatoires et analgésiques.
  • Rougeur: Toute douleur persistante qui s'accompagne d'un gonflement et d'une rougeur doit être évaluée par un spécialiste.
  • Raideur: La raideur est une autre sonnette d'alarme à laquelle les grimpeurs et les alpinistes doivent faire attention. Cette caractéristique fait partie des cas graves de surcharge et de détérioration des articulations.

INFOGRAPHIE BLESSURES EN ESCALADE

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