- Parties et anatomie de la main
- Meilleurs produits pour soulager les douleurs de la main, du poignet et des doigts
- Biomécanique de la main, des doigts et du poignet
- Blessures les plus courantes à la main et au poignet
- Maladies et affections des mains, des doigts et des poignets
- Comment soulager les douleurs des mains et des poignets par des thérapies complémentaires et non invasives ?
L'anatomie du poignet, de la main et des doigts est très complexe, car elle comprend 27 os et un grand nombre de muscles et de ligaments qui sont utilisés dans les mouvements biomécaniques. Cette partie articulaire du corps humain est sujette à tous les types de blessures, qu'il s'agisse de fractures, de tendinites ou même de bursites.
Si vous voulez en savoir plus sur les traitements qui existent pour mettre les affections du poignet en rémission, il est important que vous poursuiviez votre lecture. Nous vous expliquerons en détail toutes les thérapies complémentaires et non invasives que vous pouvez choisir. De plus, vous trouverez les meilleurs produits pour vous aider à combattre la douleur.
Parties et anatomie de la main
L'anatomie de la main se compose des parties suivantes :
Os et articulations
Les os qui composent le poignet peuvent être divisés en deux groupes en fonction de leur position par rapport au radius et au cubitus.
Si l'on tient compte de la distance proximale de cette structure osseuse par rapport à l'avant-bras, les os du poignet sont les suivants
- le scaphoïde : 3 de ses 6 faces sont articulaires, il est donc en contact avec les os du radius de l'avant-bras, le lunatum, le trapèze, le trapézoïde, le trapèze et le grand os. C'est l'os le plus susceptible de se fracturer.
- Le semi-lunaire : Son nom provient de la forme de cet os, qui est compact, cubique et spongieux. Ses facettes sont en rapport avec le radius, le grand, le crochet, le scaphoïde et le pyramidal. Deux de ces facettes ne sont pas articulaires.
- Pyramidal : Comme l'os précédent, ce tissu osseux doit son nom à sa forme. Il possède 6 facettes, dont 3 sont articulaires. Il s'articule avec le pisiforme, le lunaire et le crochu.
- Pisiforme : Cet os est situé sur la face externe du poignet et peut former le groupe à localisation distale, mais il est considéré comme faisant partie de ce secteur. Il se trouve à côté de l'os crochu et de l'os pyramidal. C'est un os stratégique car il contient le muscle adducteur de l'auriculaire et le muscle cubital antérieur. Ses quatre facettes donnent naissance au nerf cubital et à l'artère du même nom.
En considérant la distance distale, la structure osseuse du poignet se compose de
- Le trapèze : Il s'articule avec le premier métacarpien du pouce. Il est également relié au scaphoïde et au trapèze. Il fait partie de l'importante articulation trapézo-métacarpienne.
- Trapézoïde : Il s'articule avec le deuxième métacarpien de l'index. Sur ses 6 facettes, 4 sont articulaires car il est relié au trapèze, au grand os et au scaphoïde.
- Le grand os : Cet os s'articule avec les deuxième, troisième et quatrième métacarpiens du majeur. Quatre facettes sont articulaires et il est relié au scaphoïde, au lunatum, au trapèze et à l'os crochu.
- Ganchus : Il est responsable de l'articulation des quatrième et cinquième métacarpiens de l'annulaire et de l'auriculaire. Il est en relation avec le grand os, le pisiforme, le pyramidal et le lunaire.
En ce qui concerne les os qui composent la main, on peut les distinguer d'un parcours proximal à un parcours distal :
- les métacarpiens : Appelés également métacarpiens, ils sont au nombre de cinq et forment la paume de la main. Ils sont comptés du pouce à l'auriculaire. Ils sont responsables de l'articulation entre la paume de la main et le poignet. Ils sont recouverts de tendons qui limitent les mouvements des doigts.
- Phalange proximale : Correspond à une phalange par doigt. Elles sont reliées à chacun des métacarpiens, formant des articulations entre les métacarpiens et les phalanges moyennes.
- Phalange moyenne : Dans ce cas, le nombre d'os est inférieur à celui des autres phalanges, car le pouce ne possède pas ce tissu osseux. Son action consiste à produire des mouvements entre la phalange proximale et la phalange distale de chaque doigt.
- Phalange distale : Cet os se trouve un pour chaque doigt, formant le dernier maillon des os digitaux. Cet os peut également être appelé phalange ou phalange de l'ongle. Il s'articule avec la phalange moyenne et, dans le cas du pouce, avec la phalange proximale.
- Sésamoïde externe : Petit os situé entre différentes articulations de la main, son rôle est similaire à celui d'une poulie. Cela signifie qu'il réduit la tension sur les ligaments et les autres muscles lors de certains mouvements.
L'une des caractéristiques qui distingue l'homme des autres espèces est sa capacité à articuler les 27 os de sa main. Nous allons voir ci-dessous quels sont ces corps articulaires et comment ils s'appellent.
Ces articulations se trouvent au niveau du poignet :
- Radio ulnaire : Cette articulation permet le mouvement du cubitus et du radius de l'avant-bras, ce qui favorise l'articulation radio-carpienne.
- Radiocarpienne : Cette articulation permet le mouvement entre le radius et le scaphoïde et entre le radius et le lunatum. Il est courant de trouver le nom de chacune de ces articulations appelé radioscaphoïde et radiosemilunaire.
- Intercarpe : Le mouvement du lunatum, du piriforme, du pisiforme, de l'os crochu et du grand os est produit par l'action de cette articulation.
- Carpométacarpienne : Ces articulations se trouvent à la jonction de l'os crochu, du grand os, du trapèze et du trapèze avec les métacarpiens de la main. Il est possible de distinguer chacune de ces articulations en associant les noms des os qu'elles joignent.
Les articulations de la main sont :
- Le carpométacarpien : C'est l'articulation qui permet de déplacer les os du carpe avec chacun des métacarpiens de la paume de la main.
- Métacarpophalangienne : C'est l'articulation entre les métacarpiens et les phalanges proximales qui peuvent bouger grâce à cette articulation.
- Interphalangienne proximale : Cette articulation se trouve à la jonction des phalanges proximale et moyenne.
- L'articulation interphalangienne distale : Cette articulation permet le mouvement des phalanges moyennes avec les phalanges distales des doigts.
- L'articulation interphalangienne proximale-distale : Contrairement aux corps articulaires précédents, cette articulation est présente dans chaque main, car elle est responsable du mouvement de la phalange proximale avec la phalange distale du pouce.
Les muscles
Les muscles de la main et du poignet sont
- Opposé du pouce : Il naît du tubercule et des tenseurs du trapèze et du ligament annulaire du carpe. Il s'insère sur le premier métacarpien. Son action consiste à faire tourner le pouce pour toucher la paume de la main et les autres doigts.
- L'abducteur du pouce : Il part du scaphoïde et du ligament annulaire jusqu'à la première phalange du pouce. Son rôle est d'écarter le pouce de la paume de la main.
- Flexor pollicis brevis : Ce muscle naît du grand os, du rétinaculum du fléchisseur et du tubercule du trapèze. Il s'attache au sésamoïde et à la première phalange. Son mouvement vers le bas consiste en une flexion du pouce.
- Adducteur pollicien : Il naît de la première rangée des carpes, sur le scaphoïde. Il s'insère sur l'adversaire du pouce en atteignant le tubercule externe de sa base. L'action de ce muscle est de contrôler les mouvements d'adduction.
- Abducteur de l'auriculaire : Il naît de l'os pisiforme et s'insère sur la cinquième phalange proximale de l'auriculaire. Sa fonction est d'équilibrer les mouvements de l'auriculaire.
- Flexor digitorum brevis de l'auriculaire : Ce muscle s'étend du processus crochu au bord ulnaire de la première phalange de l'auriculaire. Son action consiste à maintenir l'équilibre dans la flexion de ce doigt.
- Opposant de l'auriculaire : Il naît de l'os crochu et s'insère sur la diaphyse du cinquième métacarpien. Sa fonction est de faire pivoter l'auriculaire lorsqu'il fait face au pouce.
- Lumbrical : Il s'agit d'un ensemble de 4 muscles situés dans la partie dorsale de la main. Ils naissent de chacun des fléchisseurs profonds des doigts pour fléchir et étendre la première phalange.
- Interosseux palmaire : Il s'agit également d'un ensemble de muscles, mais dans ce cas, ils sont au nombre de trois. Ils partent des métacarpiens vers les phalanges proximales de l'index, de l'annulaire et de l'auriculaire.
- Interosseux dorsal : Ce muscle se trouve dans chacun des doigts, des métacarpiens à la première phalange. Il régule les mouvements d'abduction et de flexion de la main.
- Fléchisseur ulnaire du carpe (Ulnar flexor carpi ulnaris) : Il s'agit d'un muscle de l'avant-bras qui s'attache au pisiforme, au crochet et au cinquième métacarpien. Son action consiste à fléchir et à contrôler les mouvements du poignet.
- Flexor superficialis : L'action de ces muscles est de fléchir l'avant-bras et les doigts. Le trajet de ce tissu prend naissance dans le processus coronoïde de l'ulna et dans l'épicondyle médial de l'humérus jusqu'au ligament des phalanges moyennes.
- Fléchisseur profond : Ces muscles trouvent leur origine dans le ligament interosseux, le cubitus et l'aponévrose antébrachiale. Ils s'insèrent sur la troisième phalange des doigts, à l'exception du pouce.
- Le muscle palmaire : Il s'agit d'un muscle interne de petite taille. Il prend naissance dans l'aponévrose palmaire et s'insère dans la partie profonde de la couche cutanée, appelée derme.
- Grand palmaire : Il prend naissance dans l'épitrochlée du coude et s'insère sur le deuxième métacarpien de la main. La flexion du poignet est liée à l'action de ce muscle.
Les ligaments
Les ligaments du poignet et de la main, du côté palmaire, sont les suivants :
- Lestissus qui relient le radius aux os du carpe et du métacarpe : radioscaphocapitate, radioscaphosemilunate, radiolunaire triquetral, ulnotriquetral, ulnolunaire et triquetocapitate. Leur fonction est de donner de la stabilité au poignet et de limiter certains mouvements.
- Ligaments qui maintiennent les os métacarpiens et carpiens au cubitus de l'avant-bras : le piriforme ulnaire et le lunaire ulnaire.
Si l'on considère la face dorsale de la main et du poignet, il est possible de trouver les ligaments suivants
- L'intercarpien dorsal : Il est responsable de la liaison entre l'os lunaire et le scaphoïde.
- Radiopyramidal : Ce ligament relie l'os radius à l'os pyramidal pour limiter et stabiliser le poignet.
- Radiosemilunaire : l'os lunaire est attaché à l'avant-bras par ce ligament.
- Radioscaphoïde : Le scaphoïde et le radius sont reliés par ce tissu.
- Collatéral radial : Il s'agit d'un ligament qui naît dans la région du coude et qui travaille avec l'articulation du pouce à partir du radius.
- Collatéral ulnaire : Le pouce reçoit également l'insertion de ce ligament qui naît de l'os cubital de l'avant-bras. Son rôle est de fléchir et d'étendre le doigt droit.
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Biomécanique de la main, des doigts et du poignet
Les mouvements du poignet et de la main selon la biomécanique sont les suivants
- Flexion : Cette action se produit lorsque la paume de la main est ramenée vers l'avant de l'avant-bras. Ce mouvement est obtenu grâce à la tension produite par les ligaments situés dans les os pyramidal, trapézoïdal et trapézoïde pour déplacer l'os scaphoïde. L'amplitude du mouvement peut atteindre 90°.
- Extension : C'est l'inverse de la flexion. Elle consiste à placer la main, dans sa zone dorsale, le plus près possible de la partie supérieure de l'avant-bras. Ce mouvement peut être exécuté avec une amplitude allant jusqu'à 85°. Le radius, le lunatum et le scaphoïde sont les os qui agissent avec les ligaments pour cette tâche.
- Abduction : Elle consiste à placer la paume de la main vers le sol et à la déplacer parallèlement au cubitus et au radius vers le tronc. Elle est réalisée entre 15 et 25° d'amplitude grâce aux articulations qui mettent en mouvement les os du carpe, le scaphoïde et le lunatum.
- L'adduction : Cette action vise à positionner la main de la même manière qu'en abduction, mais en la tournant du côté opposé. En d'autres termes, elle se déplace vers l'extérieur du tronc du corps.
La biomécanique du corps permet également des mouvements au niveau des doigts, que nous détaillons ci-dessous
- Abduction : Lorsque les doigts de la main sont séparés, atteignant l'ouverture maximale, cet arc est connu sous le nom d'abduction.
- Adduction : Il s'agit de rapprocher les quatre doigts tout en gardant le pouce séparé de la paume de la main.
- Extension : Si la main est placée en position d'adoption et que le pouce est déplacé vers la paume, on obtient le mouvement d'extension.
- Flexion : Le déplacement des cinq doigts vers la paume permet aux muscles fléchisseurs de la main d'effectuer cette action biomécanique.
- Palmaire : ce mouvement permet aux empreintes de l'index de toucher celles du pouce.
- Latéral : Cette action biomécanique place le pouce à côté de la phalange de l'index.
- Flexion interphalangienne du pouce : Il est possible de déplacer le pouce entre les deux phalanges de manière à former un angle de 90°. L'extension sera le mouvement inverse.
- Flexion métacarpophalangienne de chaque doigt : Le déplacement de chacun des doigts à 90 degrés par rapport à la phalange avec les métacarpiens provoque ce mouvement. L'extension métacarpophalangienne est l'action opposée à cette tâche biomécanique.
- Flexion interphalangienne proximale et moyenne de chaque doigt : Lorsque chaque doigt est déplacé entre les phalanges proximale et moyenne, on parle de flexion (ou d'extension, dans le cas contraire) des doigts.
- Flexion interphalangienne distale : Pour effectuer ce mouvement, il faut plier les phalanges moyennes et distales tout en gardant la phalange proximale droite par rapport aux métacarpiens. Ce mouvement peut être effectué sur tous les doigts sauf le pouce.
- Adduction métacarpophalangienne : Ce mouvement consiste à déplacer chacun des doigts vers l'extérieur de la main entre les phalanges proximales et les métacarpiens. Le retour à la position initiale est appelé abduction métacarpophalangienne.
- Prise cylindrique : Elle consiste à maintenir les quatre doigts recourbés et le pouce en dessous, comme pour saisir un objet cylindrique.
- Crochet : Contrairement à la prise cylindrique, le pouce est éloigné de sa position inférieure. C'est-à-dire qu'elle consiste à prendre tous les doigts et à laisser le pouce en position haute.
- Prise en pointe : Ce mouvement diffère de la préhension palmaire dans la mesure où ce ne sont pas les empreintes digitales qui sont touchées, mais les extrémités des ongles.
- Sphérique : Très similaire à la prise cylindrique, mais dans ce cas, la paume de la main est tournée vers le haut.
Blessures les plus courantes à la main et au poignet
Voir ci-dessous les types de blessures les plus courantes à la main, aux doigts et au poignet.
Types de blessures à la main, aux doigts et au poignet
Découvrez les blessures causées par différentes maladies :
- Arthrose des mains et des poignets: Elle peut être causée par différents facteurs, le plus courant étant l'âge avancé du patient. Les conséquences de cette affection dégénérative sont des raideurs articulaires, des douleurs et des inflammations. Elle est due à l'usure du cartilage et des os de l'articulation.
- Tendinite des mains et des poignets: L'inflammation causée par l'accumulation de substances toxiques dans les fibres du tendon provoque un gonflement de la zone qui empêche la mobilité normale de la main et du poignet du patient. Les tendons sont blessés par des mouvements brusques et répétitifs et par le manque d'activité.
- Entorses de la main et du poignet: Les traumatismes et les chutes peuvent provoquer des déchirures ligamentaires. Le patient présente alors des ecchymoses, des gonflements, des rougeurs et une douleur aiguë dans la zone touchée. Cette blessure empêche certains mouvements en raison de la raideur qu'elle provoque.
- Fractures de la main et du poignet: Le scaphoïde est l'os le plus susceptible de se briser lorsque la personne tombe avec le bras en extension. Cependant, il est également possible de trouver des personnes souffrant de fractures des phalanges et des métatarses en raison de l'activité qu'elles pratiquent ou des traumatismes qu'elles ont subis.
- Crampes dans les mains et les doigts: Le manque d'électrolytes et de minéraux (potassium et sélénium) peut provoquer des spasmes involontaires dans cette partie du corps. Ce symptôme peut être accompagné d'autres symptômes tels que des brûlures et un manque de sensation, qui peuvent être des signes avant-coureurs du syndrome du canal carpien ou d'autres affections.
- Bursites des mains et des poignets: Les bourses qui contiennent du liquide synovial dans l'ensemble de la main peuvent s'enflammer en raison d'un excès de liquide synovial. Cela entraîne une raideur et un gonflement et, dans certains cas, une douleur sourde. Il existe différents niveaux de cette lésion qui augmentent en complexité jusqu'à la rémission.
- Luxation du poignet: Le déplacement qui se produit entre les os du carpe du poignet, en particulier le grand os et le lunatum avec le cubitus, est connu sous le nom de luxation du poignet et est parfois confondu avec ce que l'on appelle communément un poignet ouvert. Ce glissement peut être complet si les deux côtés des os ne sont plus en contact. Si cela ne se produit pas et qu'il y a une petite séparation, ce traumatisme est connu sous le nom de subluxation du poignet.
Blessures sportives aux mains, aux doigts et aux poignets
Le poignet est l'une des zones les plus touchées en termes de blessures dans la pratique sportive en raison de la forte exposition de ce complexe.
Nous vous présentons les lésions les plus fréquentes dans chaque sport :
- Blessures de la main et du poignet au basket-ball: Les régions cubitale et dorsale du poignet sont deux zones très touchées dans ce type de sport en raison de l'inflammation permanente dont souffrent les ligaments et les muscles de cette zone. D'autre part, les articulations interphalangiennes distales, interphalangiennes proximales et celles du pouce sont sujettes à la bursite.
- Blessures de la main et du poignet en boxe: Les luxations du carpe et du métacarpe sont des blessures courantes chez les boxeurs. En outre, ils peuvent souffrir de fractures des phalanges et des carpes à la suite de coups de poing mal exécutés. Enfin, les bursites et les tendinites sont également des affections auxquelles ces athlètes sont exposés.
- Blessures de la main, des doigts et du poignet en escalade: 40% des blessures subies par les grimpeurs sont liées aux phalanges distales et proximales. Cela entraîne une contracture des muscles lombricaux, palmaires et dorsaux, ainsi que des entorses des ligaments collatéraux ulnaires et de ceux qui relient le radius à la main.
- Blessures de la main et du poignet en gymnastique: La tendinite de De Quervain est l'un des problèmes les plus récurrents chez ces athlètes. En outre, le scaphoïde peut se briser fréquemment. Une bursite et une contracture musculaire peuvent également apparaître en raison d'une sollicitation excessive de cette zone du corps.
- Blessures de la main et du poignet au golf: Les entorses des ligaments du poignet et les tendinites dorsales sont des contusions fréquentes chez les golfeurs. Des raideurs musculaires au niveau des fléchisseurs et des abducteurs du pouce dues à des mouvements répétitifs et à une mauvaise utilisation de la force dans la prise du club peuvent également être observées.
- Blessures de la main et du poignet au tennis: les articulations interphalangiennes et métacarpophalangiennes, ainsi que le poignet, sont les zones les plus touchées dans ce sport. Il est possible de trouver des patients souffrant de tendinites, de contractures musculaires, d'entorses et de bursites. Les fractures sont rares.
- Blessures de la main et des doigts au volley-ball: Les ligaments radioscaphoïde, collatéral et ulnotriquetal sont les tissus les plus exposés aux entorses et aux déchirures microscopiques. En outre, les muscles palmaires et lombricaux peuvent également se décharger ou se contracter. Les ruptures des phalanges et des carpes sont également possibles.
- Blessures à la main et au poignet en yoga: le manque d'étirements et d'échauffement peut entraîner des contractures dans les muscles de la main et du poignet. En outre, des bursites et des tendinites sont possibles en raison des mouvements répétitifs du yoga. Les fractures du scaphoïde ou d'autres os sont moins fréquentes.
Maladies et affections des mains, des doigts et des poignets
Les maladies qui peuvent survenir dans les mains, les doigts et les poignets (en plus de celles mentionnées ci-dessus) sont généralement les suivantes
le syndrome du canal carpien
Il s'agit de la compression d'une sorte de tunnel créé par le ligament transverse du carpe, qui contient le nerf médian allant de l'avant-bras au pouce en passant par l'articulation du poignet. Ce nerf est celui qui permet la sensibilité d'une partie de la main et le mouvement de certains doigts.
La maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie chronique et dégénérative affectant le système nerveux central, qui entraîne une diminution considérable de la dopamine dans l'organisme. Cela se traduit par des raideurs, des tremblements des mains et des lourdeurs dans les mouvements des articulations.
La sclérose en plaques
Lasclérose en plaques affecte la moelle épinière et les cellules du cerveau. Elle est causée par le système auto-immun. L'un des symptômes de cette maladie est la lenteur des mouvements des mains et des poignets due à la faiblesse et à l'atrophie musculaire.
La fibromyalgie
Lafatigue et l'humeur sont des symptômes caractéristiques de cette maladie qui affecte la structure musculo-squelettique. Cela se traduit par une lenteur des mouvements et une sensibilité des mains et des poignets.
Myosite
Les personnes souffrant de cette maladie causée par une infection ou une maladie auto-immune ont de grandes difficultés à bouger leurs mains et leurs doigts en raison d'une faiblesse musculaire dans tout le corps.
Comment soulager les douleurs des mains et des poignets par des thérapies complémentaires et non invasives ?
Découvrez les différents traitements complémentaires et non invasifs qui permettent de soulager les douleurs de la main et du poignet :
Thérapie par la chaleur et le froid
Cette thérapie consiste à appliquer les deux températures sur les poignets et les mains. Cela peut se faire au moyen de poches de gel chaudes et froides, qui existent en version polyvalente avec la quantité adéquate de liquide pouvant être refroidi et réchauffé en peu de temps. La séance peut commencer par de la chaleur et se terminer par de la chaleur, mais chaque séance ne doit pas dépasser 5 minutes.
Thérapie par compression
La compression consiste à maintenir les mains et les poignets immobiles en exerçant une pression adéquate. Les gants pour l'arthrite, les attelles de poignet, les manchons de compression et autres vêtements compressifs peuvent être utilisés à cette fin. Cela permet d'améliorer la circulation sanguine sans rompre les capillaires de la région, ce qui réduit la douleur et favorise le mouvement des articulations.
La massothérapie
Le massage est utilisé pour stimuler la dilatation des parois des vaisseaux sanguins et pour diminuer l'attention involontaire des muscles et des tendons de la main. Des masseurs électriques peuvent être utilisés à cette fin ou un professionnel peut être choisi pour l'application de cette technique. Il est important de consulter un médecin avant d'opter pour cette pratique afin d'éviter toute blessure future.
Thérapie par acupression
Ce traitement est une technique de médecine chinoise basée sur l'emprisonnement stratégique de différentes parties du corps. Vous pouvez faire appel à un professionnel ou choisir une technique personnelle, qui nécessite l'utilisation de certains produits non invasifs. C'est le cas des tapis d'acupression, des boules de massage et des crochets de massage, qui favorisent la stimulation nerveuse pour réduire la sensation de douleur.
La thermothérapie
L'un des principaux avantages de l'application de la chaleur est la stimulation du sang pour l'échange de nutriments et d'oxygène avec les tissus. C'est pourquoi la thermothérapie est devenue l'un des traitements les plus populaires pour les douleurs des doigts, des mains et des poignets. Son application doit être supervisée par un médecin afin d'éviter des complications plus graves. Son utilisation est très simple, elle peut se faire au moyen de maniluves ou (un peu plus efficacement) par l'utilisation de produits non invasifs. Ces derniers comprennent les coussins thermiques à chauffer au micro-ondes.
La cryothérapie
De nombreuses personnes pensent que la cryothérapie ne peut être appliquée qu'au moyen de chambres froides ou de bains de glace, mais si ces méthodes sont efficaces et largement utilisées, elles ne sont pas les seules à apporter les bienfaits anti-inflammatoires du froid. Il est également possible d'appliquer des packs de froid avec des gels sur les mains et les poignets, mais il est nécessaire de consulter un médecin avant de les utiliser.
Stimulation électrique des muscles (EMS)
L'électrostimulation musculaire, ou EMS, est une thérapie qui consiste à stimuler les contractions musculaires par l'utilisation de l'électricité, afin d'obtenir un effet d'activité et d'hypertrophie comme en salle de sport, mais sans avoir besoin de se rendre dans un centre sportif. Vous pouvez donc faire travailler vos muscles sans sortir de chez vous.
L'électrothérapie
Il s'agit d'une technique qui vise à soulager la douleur et certaines affections physiques par l'application d'énergie électrique et électromagnétique, entre autres variantes, à travers la peau à l'aide de tampons conducteurs appelés électrodes. Il s'agit d'un type de thérapie très sûr qui doit être appliqué par un kinésithérapeute spécialisé dans la manipulation de l'électricité pour traiter certains types d'affections.
Thérapie de libération myofasciale
Également connue sous le nom d'induction myofasciale, cette thérapie consiste en l'application d'un massage manuel pour traiter le raccourcissement et la tension générés dans le tissu myofascial qui relie les muscles aux os et aux nerfs. Pour ce faire, on utilise différentes techniques de massage qui se concentrent sur ce que l'on appelle les points de déclenchement.
Thérapie de massage par percussion
Lesmassages par vibration ou par percussion sont des mouvements précis, rythmiques et énergétiques effectués sur le corps pour soulager certains symptômes gênants lorsque les fibres musculaires sont tendues, souvent en raison d'une charge de travail élevée, ce qui a laissé des points de déclenchement dans les fibres musculaires.
Thérapie R.I.C.E
La thérapie R.I.C.E. est le premier et le plus simple des protocoles de traitement des blessures mineures. Elle apparaît dans le domaine sportif pour traiter les accidents impliquant des blessures aiguës. Depuis de nombreuses années, elle est considérée comme la plus adaptée en raison de sa rapidité et de ses résultats.
Thérapie des points de déclenchement
Les pointsdouloureux myofasciaux ou "trigger points " sont des nœuds qui se créent dans les tissus musculaires profonds et qui provoquent une douleur intense. La douleur ne se manifeste pas toujours dans la zone où le point se développe, mais elle est plutôt renvoyée vers des zones voisines qui ne semblent pas avoir de lien entre elles. En fait, on estime que plus de 80 % de la douleur qu'ils provoquent se manifeste dans d'autres parties du corps.
Autres thérapies alternatives efficaces
Outre les traitements mentionnés jusqu'à présent, d'autres techniques non invasives peuvent être utilisées pour améliorer les symptômes de la main et du poignet.
- Remèdes naturels à base de plantes : Ce type de traitement consiste à utiliser les bienfaits naturels des plantes pour améliorer les symptômes de douleur et de gonflement des mains et des poignets. C'est pourquoi les plantes aux effets anti-inflammatoires, rafraîchissants et apaisants peuvent être utilisées sous forme d'infusions, de tisanes ou de maniluviums. Parmi les plus courantes, citons la mélisse, la lavande, le tilleul et le boldo.
- Acupuncture : Cette thérapie recherche l'équilibre mental du patient pour faire face à la douleur et à l'engourdissement des mains, au moyen de la stimulation nerveuse des racines situées dans cette zone. Son application doit être approuvée par le médecin.
- Kinésithérapie : Grâce à des mouvements effectués sur le poignet et la main, il est possible de récupérer l'amplitude articulaire ou de traiter les déformations osseuses qui se sont produites dans ce complexe. Ce traitement doit être effectué par un professionnel.
- L'aromathérapie : L'utilisation d'huiles, de vapeurs et de composés aromatiques permet au patient d'obtenir une plus grande sensation de bien-être général. Le Paraíso utilise des diffuseurs, des vaporisateurs ou des mouchoirs qui doivent être inhalés par la personne.
- Ostéopathie : Avant d'opter pour cette thérapie, il est nécessaire de consulter un médecin afin de déterminer si les mouvements, les massages et les exercices pratiqués dans le cadre de ce traitement seront bénéfiques pour les blessures au poignet. Dans la mesure du possible, cette thérapie tentera de faire du corps lui-même le protagoniste de la guérison de la blessure.
Références
- Moran, C. A. (1989). Anatomie de la main. Physical therapy, 69(12), 1007-1013. https://academic.oup.com/ptj/article-abstract/69/12/1007/2728477
- Schwarz, R. J. et Taylor, C. (1955). The anatomy and mechanics of the human hand. Artif. limbs, 2(2), 22-35. https://www.oandplibrary.org/al/pdf/1955_02.pdf#page=26
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