🎁 10% remise Sur la 1º Commande! ⏩ CLIQUEZ ICI!

Traitement des blessures liées au cyclisme

Dans le monde du cyclisme, nous pouvons souffrir d'innombrables blessures, dont la plupart sont mineures et peuvent être résolues avec un peu de physiothérapie et de repos, mais lorsque ces traitements échouent, nous devons faire face au redoutable scalpel et entrer dans la salle d'opération pour les réparer.

Dans cet article, vous découvrirez quels sont les types de blessures les plus courants et les procédures chirurgicales auxquelles un cycliste peut être contraint de recourir lorsque ces blessures ne peuvent être soignées par des moyens naturels.

Quels sont les types de blessures et de douleurs les plus courants dans le cyclisme ?

Quels sont les types de blessures et de douleurs les plus courants chez les cyclistes ?

Rouler sur un vélo qui n'est pas adapté à votre morphologie est la principale raison pour laquelle votre corps souffre et se blesse à court, moyen et long terme. Chaque vélo a la possibilité de s'adapter à votre taille, que vous soyez très petit ou très grand, ce qui sera toujours important, c'est que vous soyez à l'aise et prêt à pédaler sans souffrir de blessures comme celles que nous vous présentons ci-dessous.

  • Mononeuropathie : il s'agit d'une lésion d'un seul nerf, dans le cas du cyclisme, le nerf cubital qui va de l'épaule à la main. Ce nerf contribue au mouvement du bras lui-même, ainsi qu'au mouvement du poignet et des doigts. Il est généré par une surcharge de force lors de la prise du guidon, soit par le poids du cycliste, soit en maintenant la main fermée avec une pression trop forte. Elle commence par un picotement dans la main et se résout par du repos et des exercices pour les doigts.
  • Douleur dans le bas du dos : Chez une personne ordinaire, les douleurs lombaires sont dues à des problèmes du système musculo-squelettique, mais chez un cycliste, elles sont dues à des asymétries dans les jambes ou à une force de pédalage asymétrique. La selle est peut-être trop haute ou la douleur est due à l'usure du genou. Lorsque les muscles du genou sont épuisés, le corps se penche davantage vers l'avant et la pression sur le bas du dos augmente.
  • Névralgie du nerf pudénal : cette affection se caractérise par une douleur chronique du nerf pudénal qui relie le périnée et les organes génitaux. Lorsque la douleur apparaît, il convient de vérifier la configuration de la selle du vélo afin d'améliorer la position de la colonne vertébrale. Elle peut également être associée à un dysfonctionnement pelvien que l'athlète ou l'entraîneur n'a pas détecté.
  • Genou du cycliste : Il s'agit d'une lésion de l'articulation fémoro-patellaire, située entre la rotule et le fémur. Le repos ne suffit pas, il faut recourir à un traitement physiothérapeutique pour rééduquer les muscles. Dans les cas les plus graves, des anti-inflammatoires injectés sont utilisés.
  • Le pied chaud : Il s'agit d'un syndrome ressenti au niveau de la plante du pied, de l'arrière du pied, y compris la cheville, et de l'arrière de la jambe. Il est causé par la compression des nerfs contre les métatarses en raison d'un mauvais contact du pied avec la pédale. Comme nous l'avons déjà mentionné, elle se résout en changeant la position du corps.
  • Chondromalacie rotulienne : Il s'agit d'une usure du cartilage rotulien due à la pression entre la rotule et le fémur. Lorsque la rotule se déplace légèrement vers l'extérieur, la partie interne s'enflamme en raison de la pression exercée sur la rotule. Cette lésion s'accompagne d'une douleur intense à l'avant du genou, d'une sensation de raideur et d'une difficulté à étendre le genou. Elle est causée par le mouvement répétitif du pédalage sur de longues distances.
  • Surcharge cervicale : Elle commence par une gêne, puis une douleur légère qui peut devenir chronique. Elle est due à l'effort du cycliste pour maintenir la même position. Il s'agit d'une sollicitation excessive de la région du cou, en particulier des nerfs, des muscles et des vertèbres de la région cervicale. Bien que cela puisse paraître complexe, le cycliste devrait passer le plus clair de son temps détendu sur la selle, la tension dans le corps étant à l'origine de ce mal.

Meilleurs produits pour la récupération des blessures en cyclisme

Meilleures ventes

Comment appliquer la thérapie RICE pour traiter les blessures cyclistes en premiers soins ?

Il existe de nombreuses façons de se blesser et de croire qu'il s'agit de quelque chose de très temporaire, mais ne pas y prêter suffisamment attention peut sérieusement affecter les articulations jusqu'à ce que la récupération soit de plus en plus lente. C'est pourquoi vous devez savoir comment appliquer la thérapie RICE pour les premiers soins en cyclisme.

  • Protection : Il faut détecter la possibilité d'une blessure et la meilleure chose à faire est d'arrêter l'activité et de bander doucement la zone. Cela empêche nos mouvements naturels d'endommager davantage les tissus. Les bandages courants, les orthèses et les attelles sont utilisés si nécessaire.
  • Le repos : Plus que "ne rien faire", il s'agit de rester calme et de ne pas faire de mouvements brusques afin que les tissus aient une chance de se régénérer d'eux-mêmes sans avoir besoin de médicaments ou d'interventions invasives. À moyen et long terme, vous pouvez faire des exercices légers recommandés par votre spécialiste, à condition que l'évolution de la blessure soit favorable.
  • Glace : cette thérapie utilise le froid pour réguler la quantité de sang qui passe par la blessure, de sorte que la douleur, l'œdème et l'inflammation diminuent progressivement. N'oubliez pas que la thérapie par la glace n'est recommandée qu'en cas de lésions des tissus mous.
  • Compression : Il existe des bandages élastiques idéaux pour réduire la douleur et l'enflure, mais ils ne doivent pas être utilisés pour tenter de dissimuler l'inconfort musculaire. L'objectif est de diminuer l'apport sanguin à la zone blessée. Il ne faut pas exercer une pression trop forte, mais ne pas bloquer complètement la circulation sanguine.
  • Élévation : Combinée à la compression et à la glace, elle permet de contrôler la blessure lorsqu'elle est légère. Il s'agit d'élever la jambe ou le bras au-dessus du niveau du cœur, afin d'utiliser la gravité comme alliée pour lutter contre la douleur et l'inflammation.

Traitements chirurgicaux pour soigner les blessures graves ou chroniques chez les cyclistes

Traitements chirurgicaux pour soigner les blessures graves ou chroniques chez les cyclistes

Que ce soit parce que nous n'avons pas prêté attention au mal, parce que la blessure était chronique dès le départ ou parce que nous avons reçu de mauvais soins primaires, il y a des blessures qui nécessiteront un traitement chirurgical.

Blessures à l'épaule et au bras

Les lésions de ce membre sont généralement mineures et nécessitent rarement une hospitalisation pour une intervention chirurgicale, mais lorsque les traitements non invasifs échouent, l'intervention chirurgicale est inévitable.

  • Libération du canal carpien : Le syndrome du canal carpien est la mononeuropathie la plus fréquente, lorsqu'il n'est pas possible d'éviter une opération. Cette opération consiste à couper le ligament qui recouvre le canal carpien afin de soulager la tension et la douleur.
  • Réparation de la coiffe des rotateurs : Il s'agit d'une opération ouverte qui consiste à retirer des bouts de tendon ou à réparer les lésions du faisceau musculaire et ligamentaire de la coiffe des rotateurs. Si les ligaments doivent être remplacés par des greffes, des instruments de fixation tels que des vis ou des broches sont souvent utilisés.

Lésions lombaires et du bas du dos

Les lésions lombaires sont parmi les plus fréquentes en raison de la tension constante à laquelle ces muscles sont soumis lors de chaque sortie. Lorsqu'elles ne sont pas traitées ou que les traitements conventionnels échouent, la chirurgie est la seule alternative pour améliorer la qualité de vie du sportif.

  • Opération pour lésion lombaire : Elle n'est entreprise que lorsque les signes de douleur et d'inconfort ont été ignorés pendant plusieurs mois. L'opération est pratiquée lorsque la compression des nerfs ne permet plus une vie sportive saine. Il s'agit d'une opération ouverte et complexe qui comporte des risques tels que l'endommagement des vertèbres.
  • Microdiscectomie : Une petite incision est pratiquée à l'arrière du cou pour préserver le mouvement naturel des vertèbres. Il s'agit d'une opération qui comporte également des risques, c'est pourquoi il est important d'être attentif aux signes de douleur dès le début.

Blessures au genou et à la jambe

Les jambes effectuent plus de la moitié du travail sur le vélo, il est donc normal que l'usure les affecte de telle sorte qu'à un moment donné, une intervention chirurgicale est nécessaire pour résoudre un problème.

  • Opération de la tendinite du genou : Il s'agit d'une opération visant à relâcher la tension des tendons liés à la rotule, qui peut être réalisée par arthroscopie, mais si les dommages sont trop importants, il est possible de réparer le tendon rotulien par une opération ouverte.
  • Opération de la chondromalacie patellaire : Après la physiothérapie et l'injection de plasma riche en plaquettes, il devrait y avoir une amélioration significative. Si la gêne persiste, une opération ouverte est pratiquée pour tenter de réparer le cartilage endommagé, bien qu'une option moins invasive telle que l'arthroscopie soit souvent choisie.

INFOGRAPHIE BLESSURES AU CYCLISME

Références

  1. Cohen, G. C. (1993). Cycling injuries. Médecin de famille canadien, 39, 628. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2379777/
  2. Wanich, T., Hodgkins, C., Columbier, J. A., Muraski, E. et Kennedy, J. G. (2007). Cycling injuries of the lower extremity. JAAOS-Journal de l'Académie américaine des chirurgiens orthopédiques, 15(12), 748-756. https://journals.lww.com/jaaos/Abstract/2007/12000/Cycling_Injuries_of_the_Lower_Extremity.8.aspx
  3. Mellion, M. B. (1991). Common cycling injuries : management and prevention. Sports Medicine, 11, 52-70. https://link.springer.com/article/10.2165/00007256-199111010-00004
  4. Mulvaney, C. A., Smith, S., Watson, M. C., Parkin, J., Coupland, C., Miller, P., ... & McClintock, H. (2015). Cycling infrastructure for reducing cycling injuries in cyclists (Infrastructures cyclables pour réduire les blessures chez les cyclistes). Base de données Cochrane des revues systématiques, (12). https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD010415.pub2/full
  5. Sanner, W. H., & O'Halloran, W. D. (2000). The biomechanics, etiology, and treatment of cycling injuries. Journal of the American Podiatric Medical Association, 90(7), 354-376. https://japmaonline.org/view/journals/apms/90/7/87507315-90-7-354.xml
  6. Kotler, D. H., Babu, A. N. et Robidoux, G. (2016). Prévention, évaluation et rééducation des blessures liées au cyclisme. Current sports medicine reports, 15(3), 199-206. https://journals.lww.com/acsm-csmr/Fulltext/2016/05000/Prevention,_Evaluation,_and_Rehabilitation_of.18.aspx
  7. Aldred, R. (2016). Cycling near misses : Their frequency, impact, and prevention. Transportation Research Part A : Policy and Practice, 90, 69-83. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0965856416303639
  8. Kronisch, R. L. (1998). Mountain biking injuries : fitting treatment to the causes. The Physician and sportsmedicine, 26(3), 64-70. https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00913847.1998.11440349
  9. Hollingworth, M. A., Harper, A. J., & Hamer, M. (2015). Risk factors for cycling accident related injury : The UK Cycling for Health Survey. Journal of Transport & Health, 2(2), 189-194. https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S221414051500002X
  10. Embree, T. E., Romanow, N. T., Djerboua, M. S., Morgunov, N. J., Bourdeaux, J. J., & Hagel, B. E. (2016). Facteurs de risque pour les blessures à vélo chez les enfants et les adolescents : une revue systématique. Pediatrics, 138(5). https://publications.aap.org/pediatrics/article-abstract/138/5/e20160282/60425/Risk-Factors-for-Bicycling-Injuries-in-Children
Item added to cart.
0 items - 0,00